46-Panorama de la crête de Flesquières
Panorama de la crête de Flesquières
Rue du Moulin
59267 FLESQUIERES
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Lors de l’aménagement de la Ligne Hindenburg, l’armée allemande fait de Flesquières un élément fort du dispositif qui doit défendre Cambrai, situé à 10 kilomètres à l’arrière.
Perché sur une crête, le village ouvre sur un vaste panorama que scrutent des vigies depuis des postes d’observation comme celui de la tour bétonnée toujours visible près du mur d’enceinte du château. Comme l’indique aujourd’hui le belvédère installé au mémorial des Nations, la crête de Flesquières va être l’un des objectifs de l’armée britannique lors l’offensive qu’elle lance face à Cambrai le 20 novembre 1917.
Sur un front de huit kilomètres, sont alignés 476 chars du « Tank Corps » de la 3e armée, chargés d’ouvrir la voie aux fantassins à travers les lignes ennemies, sur un terrain calcaire qui évitera aux engins de s’embourber.
Au premier jour de la bataille de Cambrai, les chars sont tenus en échec.
Au premier jour de l’offensive, les Britanniques parviennent à enfoncer la Ligne Hindenburg en profondeur dans la plaine. Mais les positions allemandes sur les hauteurs de Flesquières et de Bourlon résistent.
A Flesquières, la 51ème Highland Division se heurte à une défense farouche des Allemands qui ont installé six batteries d’artillerie de campagne. Flesquières ne tombe que le lendemain.
Le 30 novembre, renforcés par de nouvelles unités, les Allemands contre-attaquent. Le 3 décembre, les troupes britanniques se replient au delà de leur ligne de départ, à l’exception du secteur Havrincourt-Flesquières-Ribécourt.
Une centaine de chars anglais sont détruits ou immobilisés.
En 1998, des passionnés retrouvent l’un d’eux - enfoui au printemps 1918 par les Allemands - et le rénovent.
Il est aujourd’hui exposé à Flesquières.
Le bilan humain de la bataille de Cambrai, au cours de laquelle plusieurs villages ont été détruits, s’avère effroyable : 45 000 victimes dans les rangs britanniques et autant dans les rangs Allemands.
Parmi ces derniers, le poète Ewart Alan Mackintosh qui repose à l’Orival Wood Cemetery, du nom d’un bois voisin.
Il écrit son célèbre poème « In Memoriam » en 1916 alors que, lieutenant au Seaforth Highlanders, il doit abandonner dans les lignes allemandes un de ses hommes blessé au cours d’un raid près d’Arras.
Mackintosh tombe à 23 ans à Cantaing-sur-Escaut, le 21 novembre 1917, au deuxième jour de la bataille.
Pour aller plus loin...
La bataille de Cambrai (20 novembre - 4 décembre 1917)
www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/comprendre-et-approfondir/batailles/la-bataille-de-cambrai-20-novembre-4-decembre-1917.html
La Ligne Hindenburg
www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/comprendre-et-approfondir/le-champ-de-bataille/la-ligne-hindenburg.html
Les tanks
www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/comprendre-et-approfondir/armes/les-tanks.html