
Le 3 février 1944, l’ermitage d’Esparon est attaqué par des dizaines de fantassins allemands, deux automitrailleuses, des mortiers. Le maquis qui l’occupe est un des camps les plus anciens du Vercors. Il compte trente jeunes gens, dont dix seulement sont armés. Obligés de céder le terrain devant la supériorité numérique écrasante, les maquisards gagnent les sommets environnants, infligeant à l’ennemi des pertes évaluées à vingt ou trente tués ou blessés.