
Au bout de cette rue, se trouvait au Moyen-âge l'une des portes de la ville.
Condamnée ou '' Etoupée '' au 16e siècle, la rue prit ce nom.
La maison de pierre sur deux étages, au premier étage, figure un bas-relief
datant de 1580. Il représente en son centre la Jérusalem entourée de
remparts et encadrée de deux pèlerins. Dans la partie haute, on peut y voir
une tête de lion ainsi que deux têtes de femmes avec diadèmes. La lucarne
a la particularité d’avoir des fenêtres jumelées en plein cintre (en demicercle).
Ici, selon la version ésotérique, est représentée la Jérusalem Céleste, Terre
sainte, qui désigne le suprême état spirituel que chacun porte en soi. Le
pèlerin le plus âgé semble être le maître, celui qui conduit le jeune pèlerin,
le disciple, sur le chemin de la Connaissance [voir le compagnonnage et la
franc-maçonnerie]. Autre version plus courante : deux frères, partis
séparément en pèlerinage, pénètrent en même temps dans Jérusalem.