

En 1852, Caroline Koechlin sollicite la communauté des Sœurs Diaconesses de Strasbourg et fait venir à Mulhouse une sœur pour soigner à domicile les malades protestants, en collaboration avec les patronages constitués par les femmes des grands industriels mulhousiens. L’institution grandit rapidement avec la création et l’organisation en 1855 de Comités qui prodiguaient les soins à 2 400 malades. En 1861 fut créée la Fondation de la Maison du Diaconat, établissement de santé accueillant initialement 26 malades. Entre 1830 à 1850, la bourgeoisie protestante a pratiqué une philanthropie explicitement interconfessionnelle, essentiellement au bénéfice des ouvriers pauvres, très majoritairement catholiques.