

Troisième des douze fils de Jean Koechlin, Jacques entra dans la fabrique d’indiennes de son frère cadet Nicolas, puis travailla comme coloriste à la Manufacture de Wesserling jusqu’en 1798. Il dirigea ensuite la Manufacture d’impression de Bosserville près de Nancy. Il fut maire de Mulhouse entre 1813 et 1820. Député libéral sous la Restauration, son ami La Fayette disait de lui : Un Koechlin par département et la France sera sauvée ! (citation au pied de sa colonne, square de la Parfaite Harmonie). Jacques Koechlin fonda à ses frais l’orphelinat communal de Mulhouse installé dans les bâtiments de l’hôpital. Vénérable de la loge La Parfaite Harmonie de 1816 à 1825, il fut opposé à la restauration de la monarchie en France. La publication en 1822 d’un pamphlet contre l’administration royale, lui valut six mois d’emprisonnement à Sainte-Pélagie. Les Mulhousiens payèrent l'amende qui lui avait été infligée ; son retour à Mulhouse fut triomphal.