

Deuxième fils de Jean-Henri Schwartz et de Rosine Risler, Léonard apprit la chimie de 1820 à 1822 auprès de Louis-Jacques Thénard à Paris ; il débuta dans l’industrie chez Schlumberger-Grosjean & Cie, sous la direction de son frère aîné Édouard. En 1826, il participa à la fondation de la SIM et devint le premier secrétaire du Comité de chimie. En 1828, il partit à Moscou pour diriger une manufacture de toiles peintes. Sa santé précaire l’obligea à revenir à Mulhouse en 1832, où il épousa Judith Thierry-Mieg. Il étudia le rôle fixateur de la vapeur d'eau dans l'impression sur tissus, puis travailla comme chimiste dans l’usine de toiles peintes J.-J. Zurcher & Cie, puis chez Isaac Schlumberger & Cie. Il déposa en 1843 un brevet pour la production de garanceux (résidus de garance) et l’exploita chez Thierry-Mieg & Cie. Adjoint au maire de Mulhouse de 1843 à 1849, Léonard Schwartz a contribué avec Jean Zuber et Mathieu Risler à l'achat des terrains de l’asile agricole de Cernay.