Durant des siècles, passaient sur la Durance non des kayaks mais des radeaux constitués de troncs de sapins, épicéas ou mélèzes. Le flottage du bois issu des forêts de l'Embrunais ou du Queyras permettait de l'acheminer vers les grandes agglomérations de Provence. Il était utilisé pour le chauffage et pour la construction navale, notamment pour la Marine royale. Une reconstitution de la descente de la Durance s'effectue maintenant chaque année grâce à une poignée de passionnés, les radeliers de la mémoire.