
André Bernardeau, ancien cheminot, devenu sabotier, adhéra au Parti communiste français (PCF) en 1935. En juin 1941, il devint membre du triangle de direction du PCF en Deux-Sèvres avec Roger Guillot et Eugène Gréau. Après le sabotage d’une cabine de raccordement de câbles téléphoniques à Goise organisée par le communiste Georges Texereau le 12 décembre 1941, la police française arrêta le 20 décembre 1941, Bernardeau, René Manen, Eugène Gréau, Pierre Paillas et Roger Guillot, les transféra à Paris et les livra aux Allemands. Le 9 septembre 1942, 28 militants comparurent devant le tribunal du Gross Paris qui siégeait à l’Hôtel continental. 17 dont André Bernardeau furent condamnés à mort. Bernardeau fut passé par les armes avec 11 autres résistants le 5 octobre 1942 au stand de tir du ministère de l’Air à Paris (XVe arr.).