De st Médard, le chemin descend en pente rapide dans une combe verdoyante où, à travers la frondaison, on aperçoit, en contre-bas les toits de tuiles rouges du moulin Feuillet.
Le premier bâtiment abritait la ferme car, dans toute la vallée, le meunier d’autrefois était aussi cultivateur.
A cheval sur le bief, on remarque une petite construction de forme carrée : c’est l’ancien battoir à chanvre dont il reste la meule tournante.
Le moulin, dominant la Coise, arrêta la mouture à la fin du 19ème siècle.
Vers 1910, deux turbines y furent installées pour produire l’électricité dont bénéficièrent quelques foyers de St Médard.
Le chemin arrive enfin à la Coise qu’enjambe une passerelle, datant de 1880, doublée d’un gué empierré.
Après avoir traversé le ruisseau de la Mure, descendre environ 300m sur la droite pour rejoindre la Coise et observer la levée du Moulin Feuillet.
On passe devant une maison d’habitation : c’est l’ancien moulin Staron-Souvigny qui tourna jusqu’en 1930. Le quai de chargement est encore visible.
Les barrages appelés « levées » ou « tournées » ont été aménagés dans une anse de la rivière afin de détourner une partie de l’eau vers le bief alimentant le moulin.
Cette retenue barrant la rivière en biais est constituée de blocs de rochers formant un glacis de plusieurs mètres de largeur.
Traverser le pont submersible pour observer le départ du bief équipé de deux vannes.
Ce bief est aujourd’hui utilisé comme réserve piscicole.