



Devenu papillon, l’Apollon n’est pas spécialement lié à des milieux rocheux. Sa chenille, en revanche, consomme diverses espèces d’orpins, plantes grasses très liées au substrat rocailleux, comme ici au col d'Auribeau (dénommé aussi Amourralhadou, la petite sacoche bandoulière contenant une ration de céréales pour l'âne bâté qui cheminait sur l'ancienne route du sel). Assez commun dans les Alpes, l’Apollon était encore cité jusqu’en 2018 dans le secteur d’Auribeau. Possible victime du changement climatique, il n’a pas été revu depuis, en dépit des recherches. Mais tout espoir n’est pas perdu : n’hésitez pas à partir à sa recherche, il ne peut être confondu avec sa taille et ses beaux ocelles rouges !