Montaigu de Quercy

Partez sur les traces du Montaigu d’hier et d’aujourd’hui et découvrez l’église, l’horloge, l’Hôtel de Ville, le quartier du château, les maisons aux murs de pierre, la fontaine...
Montaigu de Quercy est classée Station Verte depuis 1993. Ce label est attribué aux communes engagées dans une démarche d’écotourisme.

Enroulé autour de sa colline, Montaigu de Quercy compte aujourd’hui 1 430 habitants.
Ancienne place forte médiévale, le village s’étage des remparts de l’ancien château (vue sur la vallée) aux rives de la petite Séoune. Il a conservé quelques beaux restes de son passé et cette promenade vous fera découvrir de belles maisons aux pierres blanches dont certaines portent encore leur date de construction inscrite dans un cartouche.

La commune se situe entre la vallée du Lot et celle de la Garonne. Assez vaste, elle est constituée de nombreuses collines allongées, appelées « serres » et séparées par des vallées orientées vers l’Agenais. L’étendue de la commune et son relief expliquent le fait qu’il y avait neuf paroisses et onze églises
sur son territoire. Jusqu’à la Révolution, Montaigu a été suivi du déterminant « en Agenais » (au XVIIème Montagut d’Agenais). Le Canton de Montaigu a été détaché de l’Agenais lors de la création du Tarn et Garonne en 1808 et prend alors l’appellation « Montaigu de Quercy ».

Nous ne disposons que de très rares renseignements sur le château qui, dès le XIIème siècle sans doute, est venu couronner le Montaigu (« Montem acutum ») pour contrôler cette région-frontière, âprement disputée aux confins de l’Agenais et du Quercy.
Détruit par les Anglais en 1418, en pleine guerre de Cent Ans, reconstruit à la fin du Moyen Âge par Jean de Lomagne, le château eut encore beaucoup à souffrir des guerres de religion, puis des incursions des Croquants et de la Révolution.
Le château a été démoli vers 1830 et ses pierres vendues pour la construction des maisons dans le village.

La Tour de l’Horloge, qui fait corps avec l’Hôtel de Ville, a été construite en 1830 pour répondre au besoin des villageois d’avoir l’heure. Pendules et montres étaient des objets rares à cette époque.
C’est avec le concordat de 1801 que la chapelle du château devint église paroissiale. Jusque là, l’église paroissiale était celle de Gouts avec pour annexe, celle de Saint Martin de Bournazel (église du cimetière de
Montaigu). Le clocher actuel fut édifié en 1855.
Après la démolition de deux maisons, l’église fut agrandie en 1892, œuvre de l’architecte toulousain Bréfeil. L’ancienne tour de l’église, qui constituait un danger pour la sécurité des habitants et les maisons voisines, fut démolie en 1914.

La Fontaine et la croix qui lui est accolée, sont du XVIIIème ou du début du XIXème. Cette fontaine a eu anciennement un rôle économique de première importance dans l’alimentation en eau de Montaigu au profit des habitants et même des chevaux au XIXème siècle.
L’importance de la population était alors à son zénith (3 788 âmes en 1850).

Du château, aujourd’hui, il ne reste que quelques remparts. Sur l’emplacement du château, on y cultivait encore de la vigne en 1920 et c’est en 1972 qu’est sortie de terre une belle demeure, propriété privée qui ne se visite
pas.