
Dominant fièrement le paysage du bassin de Saint-Céré du haut de sa butte depuis le Moyen-âge, le château de Saint-Laurent dresse ses tours vers le ciel. Ce site ceint de remparts est mentionné dès le 10e s. Il accueille une petite tour à contreforts plats du 13e s., une grosse tour de la fin du 14e s., et les vestiges d’un logis médiéval.
De tradition romane les tours de Saint-Laurent sont édifiées selon un plan carré. La grosse tour dépasse les 30m. Ces tours incluses dans le fort médiéval sont le privilège des seigneurs et possèdent des fonctions autant symboliques que défensives : surveillance et lieu de repli ultime en cas de conflit.
En 1941, alors dans la Résistance, Jean Lurçat, maître de la tapisserie contemporaine, découvre le château. Émerveillé, il l’achète la guerre finie. Il en fera son atelier-résidence qu’il occupera jusqu’à sa mort en 1966. Le logis abrite aujourd’hui un musée dédié à son œuvre.
Voilà la phrase que s'écria Jean Lurçat en voyant le château : " Nom de Dieu ! Je veux crever si un jour c'est pas à moi "