
En Quercy, le Lot déroule ses méandres au milieu de falaises abruptes. Ce relief rendait le halage des bateaux particulièrement contraignant. Les équipes de haleurs devaient changer de rive à chaque fois qu’ils rencontraient une falaise, rendant la manœuvre plus longue et plus périlleuse. En 1847, au Ganil, les hommes armés de barres à mines, décidèrent de creuser la falaise séparant Bouziès de St Cirq, sur près d’un kilomètre.
Les gabarres acheminaient vers Bordeaux le minerai de fer et le charbon de l’Aveyron ainsi que les productions agricoles locales comme les céréales, le tabac et le vin de Cahors.
Le transport du vin donna naissance à une activité propre à la commune de Saint-Cirq-Lapopie : la fabrication de robinets de tonnellerie, d'écuelles ou de gobelets. Ceux-ci étaient tournés dans le buis par les roubinétaïres. En aval pour la remonte, les bateaux affrétaient le sel, les produits manufacturés et le poisson séché.
Eclusiers, aubergistes et tonneliers vivaient de la rivière autant que les bateliers et leurs matelots.