
La Libération fut pour les Français « une joie douloureuse » (Philippe Buton), notamment en raison des victimes et des destructions provoquées par les bombardements alliés du réseau ferroviaire, des usines et des centres urbains. Niort subit deux bombardements du quartier de la gare et de la commune de Saint-Florent (Société Niortaise de Construction Mécanique, qui produisait des fusées d'obus et des percuteurs pour les Allemands). Celui du 7 juin provoqua la mort de 40 personnes et en blessa 31. Celui du 17 août fit 7 morts et 20 blessés. De nombreux bâtiments furent détruits rue de Gare, rue des Trois Coigneaux, et route d’Aiffres notamment. La nouvelle Banque de France et, en face, l’hôtel Moka sont représentatifs de l’architecture de la reconstruction dans l’immédiat après-guerre.