
Les parents, Meilich et Frajda, nés en Pologne, s’installent à Sedan (Ardennes) où le père est mouleur. Deux fils naissent, Bernard en 1932 et Maurice en 1938. Réfugié à Niort, le père devient marchand forain. Lors de la rafle du 9 octobre 1942 par la police niortaise, les parents, malades, sont hospitalisés. Le père est transféré à l’Hôtel Dieu de Poitiers puis à Drancy le 6 mai 1943. Il est déporté sans retour dans le convoi 73 parti le 15 mai à destination de Kaunas (Lituanie)-Reval (Tallin, Estonie). La mère, hospitalisée en psychiatrie à Niort, survécut. Les enfants, recueillis par Maxime Rousseau et son épouse (33 rue Victor Hugo) en octobre 1942, arrêtés le 31 janvier 1944, sont déclarés intransportables par le Dr Marboeuf, mais la contre-visite du Dr P. autorise leur transfert à Poitiers en mai 1944. Ils échappent à la déportation en raison de la désorganisation des transports.