
Dirigée par le commandant de la compagnie départementale des Deux-Sèvres et chef d'escadron, Roger Dorin, la gendarmerie intervient en zone rurale et dans les communes périphériques aujourd’hui rattachées à Niort (Souché, Saint-Pezenne, Saint-Florent, Saint-Liguaire). Ses missions sont identiques à celles de la police. Bien qu’affilié à l’Organisation de Résistance de l’Armée (ORA, issue de l’armée d’armistice dissoute en novembre 1942), Dorin, vichysto-résistant, obéit jusqu’au bout aux ordres du régime et mène à bien, avec la police, la rafle des Juifs français du 31 janvier 1944.