
En remontant sur la gauche, de nombreux blocs de grès sont visibles au sol. C’est la carrière de pierre à meules de Couchirle. Elles étaient destinées à moudre les céréales dans les moulins environnants. Comme c'est le cas ici, de nombreux sites laissent apparaître une meule non achevée et laissée sur place.
Le document, "la statistique du département du Lot", rédigé en 1831 par Jacques Antoine Felpon précise les techniques employées pour l’extraction des meules.
Il y est écrit :
« On les trace avec un grand compas sur une masse unie, on fait ensuite tout autour une tranchée circulaire dont la profondeur est égale à l’épaisseur que doit avoir la meule. On l’enlève par le moyen d’une douzaine de coins que l’on place tout autour et que l’on frappe successivement à coup de massue. »
A partir du 19e s., des meules de silex provenant de Dordogne ont progressivement remplacé les meules de grès local.