
Le tissu une fois fabriqué, le foulonnier (le « paradouraire » en occitan) le récupérait. Son travail consistait à malaxer et frapper les étoffes en les baignant dans de l'eau additionnée d'argile pour les feutrer, les assouplir, les dégraisser et les rendre imperméable. Le foulon est un mécanisme mû le plus souvent par la force hydraulique comme il en existait à Cahors ou à Linac.
Le tissu ainsi foulonné était utilisé pour la conception de vêtements. Il y avait un tailleur d’habits dans tous les villages d’un peu d’importance. Il confectionnait les vêtements des habitants et se déplaçait selon les besoins et notamment les mariages à venir. Il transformait les costumes d’hommes, les retournait, les retaillait pour les enfants. Le tailleur d’habits travaille le plus souvent avec son épouse, couturière.
Au début du 19ème siècle, il est répertorié à Espédaillac 5 couturières et 7 tailleurs d’habits pour 880 habitants.