
Après le lavage de la laine, le cardeur ou « cordayré » en occitan démêlait la laine avec des cardes ou des peignes à dents de fer. Pour cela, il utilisait deux peignes à longues et fines dents métalliques : l’un servait à peigner et l’autre était mis à chauffer sur un brasier, car il fallait opérer à chaud à cause du suint de la laine, qui a une consistance graisseuse.
En 1836, la laine était transformée au village d’Espédaillac. 11 cardeurs aussi appelés peigneurs de laine préparaient la laine. Si la laine devait être employée écrue ou naturelle, elle était filée et mise en pelotes destinées au tisserand. Si elle devait être teinte, elle était mise en écheveaux (ou madaissos en occitan) destinés au teinturier.
Il existait également des moulins à carder à Figeac et dans la vallée du Vers sur la commune du même nom.
Le chanvre qui poussait dans les « cloups », dépression fermée en terrain calcaire, était aussi peigné puis tissé en linge de maison.