
Le berger est en charge de garder, guider et prendre soins des troupeaux de moutons. Ce métier est apparu, au Néolithique, il y a 11000 ans au Moyen Orient, avec le début de la domestication. Il arrive en France, dans les Alpes, 3000 ans plus tard.
En 1836 à Espédaillac, 18 bergers dont 15 âgés de 8 à 17 ans, gardaient les moutons. Ils recevaient 10 à 15 francs par an, une paire de sabots de bois, une paire de chaussettes filées et tricotées à la ferme et un pantalon de drap fabriqué par le tisserand du village.
Ils n’allaient pas à l’école et ne savaient pas compter. Ils avaient un bâton à encoches ou des petits cailloux correspondants au nombre de bêtes qu’ils faisaient passer par le « contadou », le compte-mouton souvent inséré dans les murets de pierre sèche. Le chiffre du retour devait correspondre à celui de l’aller.
Ils étaient accompagnés d’un chien bâtard, gardien du troupeau mais aussi dissuasif contre les prédateurs comme le loup.