
Ici s’étend un ancien terroir agricole parcouru de nombreux murets en pierre sèche. Ce réseau témoigne de l’intensification des pratiques agraires au 19e siècle. L’extension des cultures, aux dépends d’anciens parcours de troupeaux ouverts, a nécessité l’épierrement des champs, favorisant la multiplication des cazelles et des empilements appelés cayrous.
Le toponyme « Dévèze » renvoie à deux types de pâturages sous l’Ancien Régime : la réserve seigneuriale, à l’usage du seigneur, ou les herbages collectifs de la communauté rurale.
Ce paysage d’enclos a été façonné par l’évolution des pratiques agropastorales entre l’Ancien Régime et le 19e siècle. La remise en question de la vaine pâture, permettant de faire paître le bétail sur toute terre non cultivée, et le partage des herbages communaux réduisent les possibilités de parcours pour les troupeaux. On passe d’un pastoralisme extensif et transhumant à des pratiques d’élevage intensif. Les anciennes pâtures et les nouveaux espaces cultivés se couvrent de murets et les parcellaires d’Ancien Régime sont subdivisés au fur et à mesure du morcellement de la propriété.