
Pour favoriser le développement des batraciens et des invertébrés aquatiques comme les libellules, une petite mare a été creusée. Elle évite un assèchement rapide et complet du marais pendant l’été. Sur ses berges en pente douce, on observe un étagement de la végétation. En période estivale, le retrait de l’eau fait apparaître des plages boueuses colonisées par des plantes annuelles.
Rivière, mare et marais constituent différents habitats aquatiques associant eaux vives et eaux stagnantes. Ils participent à la biodiversité du site, l’un des plus riches du Lot : on y recense jusqu’à 42 espèces de libellules. Le cycle biologique de ces insectes est adapté aux zones humides. Les œufs, pondus en été sur des berges hors d’eau, résistent à la sècheresse jusqu’aux premières inondations de l’automne. Au printemps, le développement larvaire s’effectue rapidement avant l’assèchement estival. Après plusieurs mues, les larves se transforment en imago pour prendre leur envol, coloniser de nouveaux espaces et se reproduire.
Surnommé à tort « araignée d’eau », le Gerris est un insecte capable de se déplacer à la surface de l’eau grâce à des poils hydrophobes à l’extrémité de ses 6 pattes.