
La grande cavité que l’on aperçoit sur la paroi a fait partie des abris préhistoriques parsemant la vallée de l’Alzou. Les populations nomades du Paléolithique les utilisaient comme abri temporaire et comme lieu de sépulture. Désormais, les chauves-souris comme le Rhinolophe euryale y habitent.
De nombreux silex taillés trouvés dans ces abris témoignent d’une occupation humaine importante dans la vallée de l’Alzou. On a aussi retrouvé des galets et des tablettes gravés confiés au musée de la grotte du Pech Merle. Des fouilles récentes dans la grotte de Sirogne, révèlent la présence de l’homme de Neandertal dans la vallée. Au Néolithique, l’homme se sédentarise et construit les dolmens et tumulus toujours visibles sur le causse. A la veille de l’Antiquité, vers 800 avant JC, l’oppidum de Tournefeuille, peu visible aujourd’hui, a constitué une place forte servant de refuge aux habitants du causse.