
De l’autre côté de la vallée, on aperçoit des étendues de végétation rase parsemées d’arbustes : ce sont des pelouses sèches. Elles sont caractéristiques de pâturages sur un sol calcaire, pauvre et sec. Les brebis caussenardes typiques du Lot, blanches avec des lunettes noires, contribuent au maintien de ces milieux ouverts, favorisant la biodiversité.
Avant l’intervention de l’homme, le causse était couvert d’une forêt claire. Au Néolithique, les premiers agriculteurs commencent à défricher pour permettre l’élevage et la culture de céréales. Jusqu’au 20è s., cette pratique agricole et le prélèvement du bois pour le chauffage ont permis le maintien de ces milieux ouverts. Une faune et une flore originales, adaptées à la sècheresse et au caractère calcaire du sol, peuplent désormais ces pelouses. On y trouve en particulier l’Œdicnème criard, oiseau migrateur semi-nocturne, et le Lézard ocellé, grand lézard coloré qui se plait beaucoup dans le Lot.