
Rejoindre l’Alzou n’est pas facile tant elle est bien protégée par les parois abruptes qui l’enserrent. Désireux d’y accéder pour profiter de sa force, les meuniers ont dû construire des chemins d’accès à leur moulin. Ce chemin autrefois revêtu d’une calade de pierre et ce pont sont l’héritage de travaux d’aménagement datant du 18è s.
Les moulins du Saut et de Tournefeuille possédaient chacun deux chemins d’accès : un sur chaque rive. Pour les aménager, il a fallu tailler le rocher, bâtir des ponts et des murs de soutènement. Ces travaux difficiles expliquent peut-être l’absence de vrai chemin entre les moulins. Les berges étaient canalisées entre deux murets que les meuniers entretenaient avec soin. Certaines pierres qui jonchent le lit sont les restes de ces murs. Les aménagements datent du 12è s. et s’étendent jusqu’au 19e s. La force de l’eau était une énergie primordiale avant l’ère industrielle.