Vous traversez le Toire sur un pont dont le sol ou tablier, est fait de grandes dalles de calcaire appelées monolithes. Autrefois, des monolithes posés sur la tranche constituaient les deux gardes-corps. L’un d’elle est encore debout ! Ces dalles ont été extraites dans le versant rocheux juste de l’autre côté de la route.
Sous le pont, vous distinguez une construction qui barre le Toire. Il s’agit d’une chaussée qui déviait les eaux du ruisseau vers un moulin aujourd’hui disparu situé 30 m en aval. Un autre moulin se trouvait à l’aplomb du vide au sommet de la cascade. Taillée dans le tuf, la conduite forcée ainsi que deux des parois intérieures du moulin sont encore visibles.
Un chemin muletier desservait les moulins et permettait de descendre au village. Recouvert des gravats de la route au 19e s., il est rouvert en 2015.