






(Site hauts-de-Seine le département)
Un peu d'histoire...
La Vallée-aux-Loups Chateaubriand est constituée de plusieurs propriétés acquises au fil du temps par le département des Hauts-de-Seine.
A l'origine, ce sont des cerfs, des chevreuils et des sangliers qui peuplent le domaine, suivis par les loups. En leur honneur, les quelques rares habitants de l'endroit lui laissèrent le nom de Vallée-aux-Loups.
Dès le XVIIIe siècle, des pépiniéristes modèlent l'Arboretum, qu'ils plantent d'essences d'arbres et d'espèces de fleurs rares, aux origines souvent exotiques.
Au début du XIXe siècle, un nouveau maître s'installe au domaine : François-René de Chateaubriand, chassé de Paris pour avoir critiqué l'empereur Napoléon. Propriété du département depuis 1970, sa maison est devenue un lieu de culture dédié à la mémoire de son premier hôte. Depuis 1986, le Département des Hauts-de-Seine poursuit le fleurissement et la transformation du lieu, qui est visité par un public de promeneurs et de botanistes de plus en plus nombreux.
En 1982, pour répondre aux convoitises immobilières exercées sur ce site inscrit dès 1958 à l'Inventaire des sites et monuments historiques, décision est prise de déclarer site classé l'essentiel du domaine.
Le parc boisé, constitué de 36 hectares de châtaigneraies et de chênaies, est ouvert au public en août 1982.
L'île Verte : Elle est la plus récente des acquisitions du Département ouverte au public.
Construite entre 1822 et 1828, l'île Verte fut la demeure du dramaturge Jules Barbier, qui fait construire l'étang, l'île et le pont.
Elle devient le lieu de vie du peintre Jean Fautrier au milieu du XXe siècle. L'une de ses toiles, peinte en 1958, porte le nom de l'île Verte.
En 2003, la propriété d'une surface de 1,3 hectare est acquise par le conseil départemental des Hauts-de-Seine dans le cadre de la politique des espaces naturels sensibles et intégrée au parc départemental de la Vallée-aux-Loups.
La maison de Chateaubriand : En 1807, Chateaubriand acquiert le domaine de la Vallée-aux-Loups et va transformer la maison comme le parc l'environnant. Rayé de la liste des ministres d'Etat à la suite de ses prises de position politiques, Chateaubriand est contraint de vendre la propriété en 1818. Plusieurs propriétaires succèdent à l'écrivain, dont le docteur Le Savoureux, psychiatre et grand admirateur de Chateaubriand. Il redonne toute son âme au lieu et les célébrités s'y succèdent : Edouard Herriot, Paul Valéry, Paul Léautaud, qui y décédera. Avec ses cariatides, son curieux escalier à double branche, les deux salons et la chambre de Chateaubriand, où l'on retrouve papiers peints, tissus et meubles d'époque, la demeure restitue l'atmosphère d'une "chartreuse" romantique telle que l'a connue Chateaubriand. Depuis 1987, la propriété est ouverte au public et se visite avec des conférenciers. Un jury prestigieux décerne chaque année le Grand prix d'histoire Chateaubriand, créé et doté par le Département.