
À la fin du XIXe, différentes crises frappent l’agriculture : la maladie du ver à soie, l’apparition des colorants de synthèse qui rend inutile la culture de la garance et le phylloxéra qui ravage les vignobles français. Les cultivateurs du quartier des jardins de St-Rémy se spécialisent alors dans l'horticulture et la culture maraîchère. Ces fragiles productions bousculent le paysage agricole : apparaît alors un maillage de petites parcelles protégées du mistral par de hautes haies brise-vent.