





Au XVIe s., une grande aire de battage et trois moulins à vent destinés à broyer, moudre ou piler des céréales, étaient positionnés sur le piton rocheux qui domine le village. Il n’en subsiste réellement plus que deux, dont un seul encore « ailé » et dont la dernière restauration date de 2019. La toiture conique en bois, particulièrement bien adaptée au souffle du Mistral, est mobile et permet d’orienter les ailes face au vent. L'arbre de transmission entraîne deux meules en pierre : la meule supérieure, dite tournante, qui tourne sur la meule inférieure, dite dormante qui est fixe. Lorsque la tournante passe sur les grains de céréales, elle écrase ces derniers entre les pierres afin de libérer la farine qu’ils contiennent. Un ajustement de l’écart entre les meules permet d’obtenir une farine plus ou moins fine.