
Sous l’ancien régime, les fermiers étaient des hommes pauvres du village, souvent des cadets dépourvus de terres ou des ainés dont les possessions ne suffisaient pas à nourrir la famille. Le contrat qui les liaient aux bourgeois était le bail de fermage. Le propriétaire percevait une rente annuelle, soit une partie des fruits du travail du fermier. Au XVIIIe siècle, le fermier donnait au propriétaire chaque année : la moitié des récoltes de grains, de fruits, 29 kg de laine, 16 kg de fromage, 6 douzaines d’œuf, 40 litres de truffes