

La poix, sorte de goudron, est appelée « pègo » en provençal car, en effet, elle « pègue » ! Résultant de la distillation de la résine des conifères, elle était obtenue par la combustion étouffée de buches de pin d’Alep pendant deux jours. Elle servait notamment à calfeutrer les coques des bateaux. On trouve très peu de vestiges de ces fours. Ici, le four que l’on appelle aussi pèguière ou pègoulière a la particularité d’avoir un double foyer.