
Il désigne une singularité de certaines rivières alpines comme le Guil et la Durance : une annexe hydraulique alimentée par la nappe souterraine de la rivière. L’adoux n’est pas relié par l’amont au cours d’eau principal, ce qui le met à l’écart des crues, des étiages et des pollutions accidentelles. Son débit plus régulier, sa température constante en font un corridor biologique et un refuge vital pour de nombreuses espèces, ainsi qu’une zone de reproduction pour la truite Fario et le chabot.