

Pour cultiver des versants aux pentes instables et abruptes, les paysans les ont structurés de murs ou murets en pierre sèche. Les pierres ont été ramassées sur place par épierrage, indispensable pour obtenir un sol arable, prêt au labour. Les chemins bordés de murs en pierre sèche limitent les propriétés et défendent l'accès des cultures au bétail intrépide. Ces murs plusieurs fois modelés depuis le XIIe s. sont à leur apogée vers 1850. Les campagnes sont alors surpeuplées et la mise en valeur des terres agricoles, indispensables pour nourrir la population, atteint son extension maximale.