
Sur son rocher le village se blottit au pied du château, protégé par l’église. La raison d’être du village et du château est purement économique ou fiscale, percevoir les péages sur les marchandises, les animaux et les hommes passant le Verdon. Cette voie de transhumance ou « draille » venait d’Arles et de la Basse Provence pour monter vers les Alpes et ses verts pâturages. On passait le Verdon à gué ou par barque jusqu’à ce que la ville d’Arles paie un nouveau pont en 1720.