



Dominant la vallée d'Aigues depuis le XIIIe s., ce petit édifice fut dans un premier temps un sanctuaire de pèlerinage. Elle aurait hébergé un ermite jusqu'à la Révolution. Entretenue par une confrérie, elle y fit construire un clocher en 1602, un ermitage en 1613 et une nouvelle nef entre 1614 et 1620. En 1720, les consuls persuadés que leur pèlerinage avait stoppé la progression de la peste, s'engagèrent par un voeu à refaire le pélerinage chaque année.