


Par un processus de lavage, de décantation dans des bassins, puis de séchage, broyage et enfin de cuisson, est fabriquée toute une gamme de pigments naturels aux nuances variées. Lancée à la fin du XVIIIe s., l’industrie ocrière connaît son apogée dans les années 1920. Aujourd’hui, la Société des Ocres de France exploite encore une carrière à Gargas et produit 1 200 tonnes d’ocre par an. Cette entreprise familiale est bel et bien l’unique exploitant qui transforme le minerai ocreux en ocre pure. C’est aussi une belle histoire, une famille qui perpétue l’industrie ocrière depuis 1901.