
Le service vétérinaire des Basses-Alpes publie chaque année un rapport sur la transhumance. Celui de 1930 révèle que les troupeaux accueillis en 1929 venaient majoritairement des Bouches-du-Rhône, avec des apports plus modestes depuis le Var, les Alpes-Maritimes et le Vaucluse. Parmi les 169 000 ovins transhumants recensés cette année-là, 120 000 provenaient des Bouches-du-Rhône, dont 51 000 étaient qualifiés d'"africains", c’est-à-dire venus d’Algérie. Ces derniers étaient souvent porteurs de la fièvre aphteuse.