
Le tableau pastoral dressé par Martin, directeur des Ponts et Chaussées des Basses-Alpes en 1791, ne résiste pas à l’épreuve des faits. Dès 1798, l’administration départementale, puis en 1818 l’administration préfectorale, signalent les « vexations » subies par les conducteurs de troupeaux. Certains riverains, ayant usurpé les carraires durant la Révolution, exigent des « indemnités indues et arbitraires ». Les bergers, eux, ne comptaient pas se laisser tondre la laine sur le dos !