
Les drailles, anciennes routes de transhumance, étaient délimitées par des pierres plantées par paires tous les quatre à cinq cents mètres, formant des repères visibles même de nuit afin de guider les troupeaux. Véritables voies publiques, donc inaliénables, elles étaient entretenues grâce aux redevances versées aux communes par les propriétaires des troupeaux arlésiens. Mais au fil des siècles, ces voies pastorales furent de plus en plus difficiles à préserver, confrontées aux pressions des riverains et aux convoitises des communes désireuses de récupérer ces terrains.