
Facile à approcher, le bouquetin a longtemps été chassé pour sa viande. De plus, la médecine moyenâgeuse lui conférait des vertus : les cornes contre l’impuissance, le sang pour soigner les calculs rénaux... Ces caractéristiques ont conduit à la quasi disparition de l’espèce sur le massif des Alpes. C’est Le roi Victor-Emmanuel II qui en créant la réserve royale du Grand Paradis, fit protéger l’espèce pour sa chasse personnelle. En France une succession de réintroductions a permis d’avoir une population approximative de 9 000 individus (ONCFS 2011).