


Les combats dans les Flandres durant la Première Guerre mondiale sont souvent associés aux Tommies, surnom donné aux soldats britanniques. Les noms de localités comme Ypres où Passchendaele restent liées à des batailles où s’illustrèrent les troupes britanniques. Le sort tragique de ces soldats est passé à la postérité grâce, notamment, au célèbre poème « In Flanders Fields », littéralement « Dans les champs des Flandres ». Dans « ces Flandres », se trouvait également le reste de l’armée belge. Dernière portion de territoire à ne pas être occupée par les Allemands, c’est dans ce réduit, retranché en bonne partie derrière le petit fleuve Yser, que se concentra l’armée belge. De nombreux Liégeois combattirent dans ses rangs. Parmi ceux-ci, Pierre-Louis Merx. Surnommé Papa Merx, il fut le plus vieil engagé volontaire. Malgré son âge, il était né en 1849, il demanda à rester au front. Il survécut à la guerre et ses exploits lui valurent même le titre de sergent. La rue sergent Merx à Liège commémore encore le souvenir de cet homme décédé en 1938. Pierre-Louis Merx repose dans le Carré militaire de Robermont, dans la parcelle réservée aux soldats belges.