
Conséquences du dérèglement climatique, le déficit de la ressource et les sécheresses à répétition affaiblissent les arbres, particulièrement les épicéas et les sapins. La mortalité de plusieurs essences s’accentue bien qu'elles s'adaptent progressivement au manque d'eau. Les arbres régulent leurs transpiration en refermant les stomates (« pores ») de leur feuilles, limitant ainsi leurs croissance. Cette fermeture entraîne une surchauffe qui peut être fatale pour l’espèce. Les arbres, déjà affaiblis par ces phénomènes, ne peuvent plus se défendre contre les attaques de parasites. Ainsi, certains insectes (les scolytes) creusent des galeries sous l'écorce des épicéas, se nourrissant de bois et de sève, accentuant le phénomène de mortalité avec une intensité préoccupante.Les arbres attaqués sont repérables par le changement de couleur des aiguilles, virant du vert au brun.Le rythme de migration et d’adaptation des espèces (qui vivent plus d’une centaine d’années) est trop lent face à la vitesse des dérèglements.Les gestionnaires de forêt expérimentent la plantation d’essences plus résistantes au changement climatique.