
Jadis fauchées et pâturées, ces prairies naturelles ont évolué lentement vers la forêt depuis l’abandon de toute activité pastorale.Arbustes et épicéas ont ainsi peu à peu colonisé ces anciens prés. On appelle cela la fermeture du milieu, menaçant certaines espèces comme l’Avoine dorée, appréciée des troupeaux, ou le Colchique alpin.Dès 2014, la Réserve naturelle a réalisé des travaux de débroussaillement et de fauche tardive afin de rendre à ce milieu sa fonction de pâturage d’automne.