Suivre vers l'Est le beau chemin forestier qui surplombe le Bocq que l'on devine au travers du bois. Sur la droite du chemin mais aussi de l'autre côté du Bocq on trouve de nombreux vestiges de carrières en friche.
Par exemple: les carrières Fievet ou carrières du Cul-du-Four, sur la rive droite, la carrière du Bas-Stiè, sur la rive gauche. Un gîte rural occupe maintenant l'ancienne Turbine de la carrière du Cul-du-Four. La turbine, édifiée le long d'un bief aujourd'hui en mauvais état, utilisait la force motrice du Bocq pour produire l'électricité alimentant une petite locomotive poussant les wagonnets chargés de grès jusqu'à la gare de Chansin. Un peu plus loin, un ponton branlant sur le Bocq annonce que l'on s'approche de la carrière du Bas-Stiè.. Le ponton permettait le passage de wagonnets de carrières entre les deux rives du Bocq. La carrière du Bas-Stiè, sur la rive gauche du Bocq, est facilement accessible, notamment par un chemin se détachant de notre voie principale, sur la droite, traversant la carrière puis aboutissant à la rue de Chansin, à Dorinne. C'est un site de grand intérêt biologique. Un peu plus loin encore, on rejoint le chemin empierré conduisant à la carrière du Bas Stiè: avant le carrefour, on admire les beaux murs de soutènement en pierres sèches. Nous sommes ici au coeur d'une partie «sauvage» de la vallée du Bocq: ni macadam, ni réseau GSM... il est difficile d'imaginer l'atmosphère bourdonnante qui devait régner ici lorsque la plupart des carrières étaient en activité et que les convois de marchandises remontaient la vallée vers Ciney...