Dans un champ sur votre droite, vous pourrez apercevoir un fortin, entouré de murs rouges. Celui-ci faisait partie d’un ensemble de 309 fortins érigés en 1931, demandés par le ministre de la défense de l’époque. On les appelait « les abris Devèze », du nom du ministre. Sur ces 309 fortins ou casemates, on en trouve 274 dans la province du Luxembourg. On en compte une soixantaine sur Libramont et Neufchâteau. D’une superficie de 3,25x3,50 m au sol et des murs épais de 40 à 60 cm, ces fortins étaient destinés à recevoir des armes automatiques et pouvaient contenir 3 ou 4 personnes. La majorité de ces abris n’ont jamais servi, ils étaient d’ailleurs cadenassés, et ni les soldats belges, ni les français ne possédaient les clés. Ces dernières se trouvaient dans les services de casernements des 1er, 2e et 3e régiments des Chasseurs Ardennais. Aujourd’hui, ils sont enterrés (c’est le cas de celui de l’Aliénau) détruits (comme celui de la rue sur le Chêne) ou encore incorporés dans d’autres constructions. Certains sont encore visibles, mais sont souvent sur des terrains privés. Si vous souhaitez en savoir plus, rendez-vous sur www.luxembourgbelge.be/fr/outils/fortins-deveze.php.