Vous voici arrivés au premier panneau historique posé dans le cadre de la mise en place d’un circuit thématique sur la Bataille des Ardennes.Le panneau relate la contre-offensive allemande en Ardenne entre décembre 44 et janvier 45.Alors que les civils fêtent la libération, ils sont surpris par la contre-offensive « Wacht am Rhein » le 16 décembre 44. À partir de cette date, les Allemands, qui avaient quittés l’Ardenne reviennent de plus belle. L’opération mobilise 20 divisions allemandes : infanteries, aéroportées et blindés. Au total, 250.000 soldats allemands sont mobilisés, contre 83.000 chez les Alliés. Si les Alliés se pensaient tranquilles, un violent tir d’artillerie en décide autrement et sème la panique. Les allemands foncent vers la Meuse, c’est le début de l’offensive Von Rundstedt.Dès le 16 décembre des convois américains traversent la localité depuis Recogne en direction d’Houffalize. 4 jours plus tard, ces unités reviennent sur leur pas et s’installent à Libramont. Tous les locaux disponibles sont réquisitionnés. Le 22 décembre, presque tous les GI’s quittent Libramont et un barrage routier est établi au pont de Recogne par des soldats du Génie. Pour assurer la défense de la ville, seuls 6 tanks sont placés par paire dans des endroits stratégiques.Plus loin, à Bastogne, des escadrilles de ravitaillement passent et repassent, ce qui permet à la ville de se réapprovisionner. Un de ces avions va d’ailleurs s’écraser non loin de la route de Neufchâteau. Dans la nuit, un avion allemand mitraille des objectifs militaires proches de la rue des Alliés, où se trouvait un dépôt important de vivres et carburant, convoité par les allemands.La journée du 26 décembre 1944, des bombardiers Allemands attaquent Libramont à 2 reprises : vers 16h00, l’école Saint-Joseph est touchée de plein fouet. Plus tard, deux autres bombes détruisent des bâtiments de la Grand’Rue. Deux civils réfugiés dans leur cave décèdent dans l’actuel numéro 58 de la Grand’Rue.Le 27 décembre, une bombe larguée par un avion ennemi endommage l’actuelle maison médicale, anciennement maison Etienne. Le bâtiment de l’Union Coopérative, siège d’une importante boulangerie industrielle, sera également endommagé lors des bombardements.