Hommage à Paul Delvaux par Max van der Linden :
Dans sa frise en céramique « Maisons de mes amis », réalisée dans les années 70, l’artiste belge Max van der Linden a représenté Paul Delvaux et son épouse Tam ainsi que des personnages et objets issus d’œuvres de Delvaux.
La ville lunaire II, 1956 :
Fait partie d’une collection léguée par le docteur Charles Delsemme, riche de quelques deux cents œuvres.
Cette peinture sur panneau de format horizontal représente un étrange paysage nocturne. Une palissade, des poteaux et des fils électriques créent une perspective fuyante. On aperçoit sur le côté gauche une femme discrète, vêtue à l’antique et un étrange bâtiment à colonnades sur le côté droit.
Une analyse par réflectographie à l'infrarouge, réalisée au musée en 2011, a révélé la présence de plusieurs éléments repeints, dont une lune, masquée par l'artiste mais néanmoins reprise dans le titre du tableau, "La ville lunaire II". "Ville lunaire" est le titre d'une autre toile, peinte antérieurement par l'artiste, en 1944.
Les Inconnues, 1977 :
Dépôt de la communauté française
Si Paul Delvaux s’est orienté progressivement vers le surréalisme, il n’y adhérera jamais totalement dans un souci de liberté. On retrouve dans cette œuvre l’atmosphère mystérieuse, parfois inquiétante et empreinte d’onirisme qui se dégage de ses compositions, hantées par des femmes, souvent nues et immobiles dans des lieux insolites tels que des gares ou des rues.