

Cette petite rue étroite concentrait au début du 20 e siècle les commerces et les artisans de la commune. Remarquez les enseignes sur les murs, tels « Les bières Schmetz » de la fameuse brasserie orléanaise, Le Petit Journal, le chocolat « Menier » et le Chocolat « Saintoin », au moment où le chocolat était utilisé comme un médicament… A la révolution, elle s'appelait « rue du Temple de l'Être Suprême ». Le Culte de l'Être Suprême fut un des éléments de la déchristianisation accompagnant la Révolution française. Il trouvait sa justification dans la défense des acquis telle la liberté, et se traduisait par une série de fêtes civiques destinées à réunir les citoyens et à promouvoir des valeurs sociales et abstraites comme l’Amitié, la Jeunesse ou le Bonheur...