

Le château seigneurial d'Armentières-en-Brie fut pendant longtemps la propriété de l'évêché de Meaux mais au XIVe siècle, la comtesse Blanche de France, duchesse d'Orléans y séjournait régulièrement.
Le château fut vendu au courant du XVIe siècle, à Albert de Gondi, duc de Retz, pair et maréchal de France. La seigneurie fut transmise à son frère Pierre de Gondi par l'intermédiaire de Catherine de Médicis qui fut en fut brièvement propriétaire (en 1571).
La famille des Gondi est une célèbre dynastie de banquiers originaires de Florence, venus s'installer à Lyon au début du XVIe siècle.
Les parents d'Albert et Pierre de Gondi, Antoine de Gondi et Marie-Catherine de Pierrevive furent appelés à la cour par Catherine de Médicis, dans le but d'occuper des postes clés de l'Etat : Antoine de Gondi est chevalier de l'Ordre du Roi et général des Galères, tandis que Marie-Catherine, confidente de la reine, devient la gouvernante des Enfants de France, puis intendante du Palais des Tuileries pendant sa construction. Elle est citée avec les titres de dame du Perron et d'Armentières dans son testament de 1574. A noter que sa grande amie, la reine Catherine de Médicis, jouissait de son château personnel à Montceaux-lès-Meaux, situé de l'autre côté de la forêt domaniale, depuis 1556.
Ses deux fils Pierre de Gondi, cardinal et évêque de Paris de 1568 à 1616, et Albert de Gondi, duc de Retz, général des Galères et maréchal de France, sont inhumés dans une des chapelles du choeur de la cathédrales Notre-Dame de Paris, dans deux tombeaux se faisant face et surmontés de leur statue d'orant.
L'architecture du château fut remaniée à plusieurs reprises. Après la Révolution il fut acheté par Augustin Dupré (1748 - 1843), graveur général de la monnaie de France.