Edifiée au XI è siècle sur la nécropole mérovingienne, elle a subi des remaniements architecturaux aux XV è et XVIIIè siècles. La nef est recouverte d’une voûte charpentée, en lambris de bois de chêne. Les peintures murales ont fait l’objet récemment d’une campagne de restauration. La chapelle Sainte-Catherine est fondée en 1421 par Renaud de Mauléon, seigneur de Bois-Morand. Son décor peint a été commandité par Jean de Moussy (1433-1510) seigneur de Bois Morand. une scène est intéressante à remarquer , elle relate un conte alors en vogue à la fin du Moyen-âge : la Rencontre des trois morts et des trois vivants.On retrouve cette scène également dans la Chapelle de Jouhet que vous pourrez visiter en fin de circuit.
Une petite explication :
Le Dit des trois Morts et des trois Vifs (ou Dict, ou légende) représente, sous forme de peinture, de miniature, d'enluminure ou de sculpture, trois cadavres s'adressant à trois jeunes piétons (ou trois jeunes cavaliers) richement parés, souvent en train de chasser.Le thèmes des trois Morts et des trois Vifs n’est pas la mort en soi – ici celle des trois jeunes hommes- mais plutôt la leçon, l'avertissement d'une décomposition, d'une pourriture à venir dans un futur plus ou moins lointain.(Sources Wikipédia).
Sur le parvis de l’église, repose un «édicule» formé par une dalle soutenue par des colonnettes gothiques, on peut penser qu’il s’agit d’une pierre des morts sur laquelle le cercueil des défunts était posé avant l’entrée dans l’Eglise. Sur le côté sud de l’église un porche a été construit dans le prolongement de la chapelle au XVIIIè siècle, en terme poitevin : «un balé».
L’église fait partie d'un itinéraire culturel, appelé la Vallée des Fresques qui, de Saulgé à Saint Savin propose la visite d'édifices religieux dans lesquels on peut admirer des peintures murales de différentes périodes (du Moyen Age au XIX è siècle).
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